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VOEUX 2022
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Le 08-10-2021
De l’Abus patrimonial au devoir d'oubli
De l’Abus patrimonial au devoir d'oubli
Propos sur la Démolition (intentionnelle) / Conservation
Le bulldozer ou la restauration ?
Mais la réalité nʼest elle pas plus complexe ? Et cela au delà des guerres, des incendies ou des “embellissements“.
J.Ruskin nʼaffirmait il pas : « La restauration signifie la destruction la plus complète quʼun édifice puisse subir »
Et quand F.Nietzsche proclamait :« Tout acte (de création) exige lʼoubli », V.Hugo lui, confessait quelques décennies auparavent : « Créer cʼest se souvenir « .
Et à lʼinstar du Pape Sixte Quint à Rome, que penser du baron Haussmann « Conservateur de Paris ! » (F.Choay) ou « Grand destructeur du Vieux Paris »(P.Pinon) ? ou les deux à la fois?
Et au delà des guerres, des incendies ou catastrophes naturelles, lʼhistoire des démolitions ne se confond-elle pas avec lʼhistoire des “embellissements“ ?
La notion de Monument Historique et sa protection – édifices historiques constitués de chefs dʼœuvre - énoncée pendant la Révolution Française et confirmée par les institutions au XIXe siècle, a évolué;
Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, le nombre des biens protégés avait été multiplié par dix, sans pour autant que leur nature ne change (vestiges de lʼAntiquité, édifices religieux du Moyen-âge, Chateaux)
Depuis les années 60, la notion de patrimoine fortement inspirée par celle-ci, s'est généralisée dans le temps, dans l'espace, et dans la typologie des objets :
Du passé historique à la modernité, de l'édifice à lʼensemble urbain et à la ville, du singulier à l'ordinaire, du noble au prosaïque, du savant au populaire, :
Le lavoir et tout simplement la présence du passé doivent ils être affectés dʼune valeur patrimoniale au même titre que le monument ou le chef dʼœuvre ?
Cette patrimonialisation conduit nécessairement à une sclérose croissante qui affecte lʼédifice et la ville :
"Aujourdʼhui, on ne pourrait ni construire ni détruire les Halles de Baltard ! » constate F.Barré
• Dʼune part, la ville :
« ou ce que lʼon appelait autrefois une ville « , « la ville nʼest plus. Nous pouvons quitter le théatre maintenant ... » (R. Koolhas)
« un archaisme lexical » (F.Choay) ;
« la ville nʼexiste plus , excepté comme fantôme culturel pour les touristes » prophétisait Mac Luhan en 1962)
Lʼurbain généralisé dʼaujourdʼhui va-t-il définitivement reléguer la ville du passé au musée et à lʼindustrie culturelle touristique au travers de la marchandisation du patrimoine?
Quel devenir pour nos villes historiques dʼeurope occidentale, pour lesquelles le concept de permanence (mémoire)- des tracés urbains - reste indissociable de celui de substitution (création) - du bâti , sans quoi la ville ne se renouvelle pas, se fige en musée et rend impossible la »reconstrucfion de la ville sur la ville ».
Ce fut dans « lʼurbanisme face aux villes anciennes» lʼenjeu principal de G.Giovanonni, qui fut lʼinitiateur du concept “dʼensemble urbain patrimonial“ , en étendant le concept de Monument Historique à la ville entière.
A.Malraux dira plus tard (1962) : “ Un chef dʼœuvre isolé risque dʼêtre un chef dʼœuvre mort », confirmant les propos de L.Hautecoeur : “ Isoler un édifice cʼest violer lʼHistoire“, à propos du « dégagement » des cathédrales
• Dʼautre part, les édifices singuliers
Un siècle et demi après que Victor Hugo ait entonné une juste «guerre aux démolisseurs » toujours dʼactualité, faut-il, lʼaccompagner aujourd'hui dʼune « guerre aux fossoyeurs" ?
Car, comme nous le rappelle Edgar Morin :« Tout ce qui ne se régénère pas, dégénère inévitablement ».
De lʼidéal de "tabula rasa" de la ville, que DESCARTES prêtait à lʼarchitecte, au refus ontologique de la démolition par les PRIZTKER 2021 et les défenseurs dʼune nouvelle frugalité ; de lʼhumble respect dʼALBERTI face à la démolition, à la « nappe blanche » du Mouvement Moderne (Le Corbusier), la posture historique au regard de la démolition nʼest pas linéaire.
Pourrait- on esquisser une typologie de la démolition intentionnelle ? :
De la démolition/trace (sacralisation dʼune valeur/signe) à la « tabula rasa (destruction totale , insalubrité ou pas), en passant par la déconstruction ; Démolir pour retrouver un état antérieur (Viollet-le Duc ou Secteur Sauvegardé) ou démolir partiellement pour « continuer un ouvrage commencé par dʼautres comme le montre lʼhistoire des Eglises et des Chateaux par exemple. Destruction par restauration ou destruction du sens de lʼœuvre par mutilation ou destruction du contexte
Destruction par négligeance ou incurie ...
Enfin, comment concilier mémoire, oubli et projet ?
Et contre toutes formes de muséification, peut-on aujourdʼhui, rêver dʼune pratique mémorielle qui suscite et conditionne la création ? qui fasse passer dans notre patrimoine le souffle de la vie .
JL 22/06/21
Le 01-10-2021
De l'abus patrimonial au devoir d'oubli Propos sur la Démolition (intentionnelle) / Conservation
De l'abus patrimonial au devoir d'oubli Propos sur la Démolition (intentionnelle) / Conservation ...
Le 30-03-2020
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